Re-naître à soi implique de l'attention, un effort et du courage.

Le courage de prendre de la distance vis à vis des justifications et des représentations qui font de nous tantôt un héros tantôt une victime des problèmes affectifs de nos familles.

L’effort de s’écouter, d’écouter les effets dans son corps quand certaines situations font épreuve.

Soulagés de devoir correspondre à une image idéalisée, de soi et des autres, nous pouvons enfin correspondre à nous-mêmes : un couple « pilote-copilote ». 

Cette ouverture à ce qui se passe en nous favorise notre adaptation, créant une unité entre nous et ce qui arrive à nous. Nous confier à cet être de chair, incarné et non animé par la seule pensée mais par un quelque chose qui nous échappe est un chemin laborieux, difficile, mais profondément libérateur.

Les 3 clés ont pour vocation de développer notre attention :

1.  Se laisser éprouver la déstabilisation,

2. Observer ce qui nous a touchés dans l’événement et les réactions automatiques qui viennent rétablir dans l’urgence notre équilibre,

3.  Re-con-naitre le sens vital du processus l

L’attention portée à ce qui se passe en nous, va nous amener à distinguer petit à petit nos pensées de l’expérience réelle. A distinguer nos commentaires de l’épreuve émotionnelle proprement dite.

Se connaitre, c’est oser se re-con-naitre : un être vivant animé d’intention de survie portée en mémoire,  justifiée par nos idéaux et raconté dans notre langage.

Re-naître à nous-même, se développer est un processus d’incarnation progressif, au fil des événements qui nous arrivent. S’incarner, c’est oser prendre en compte, prendre appui sur l’être vivant en nous qui diffuse ses informations dans le corps et dont les chocs les plus intenses s’inscrivent comme des nécessités dans l’esprit, au point de nous inspirer, malgré nous, des mouvements tant du corps que de l’esprit.

Les plans de toute une vie                                                    Lire l'article

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