peur de rater ses entretiens de recrutement

Toute reproduction interdite

Anthony part perdant à ses prochains entretiens de recrutement

 

Anthony, une bonne quarantaine, professionnel confirmé, disposant d’un curriculum vitae plutôt brillant, était complètement stressé par la perspective des entretiens de recrutement à venir.

Sa représentation mentale était qu’il n’était pas « bon » en entretiens, qu’il s’agissait d’un point faible récurrent, susceptible d’être fatal à son projet d’intégrer l’entreprise visée.

En d’autres termes, il partait perdant. Convaincu que le recruteur ou le responsable R.H. le déstabiliserait à coup sûr lors de l’entretien.

L’écoute du copilote a rapidement fait émerger une peur. Focalisée sur un point précis. 

Une peur devenue une peur de la peur. Une peur qui a engrammé au fil du temps  la certitude d’être fragile en entretien, facilement mis en difficulté, etc.

La peur identifiée, l’objet de la peur fut regardé.

De près.

Vu pour ce qu’il était : un risque, au demeurant modéré.

Au fur et à mesure qu’Anthony prenait cette réalité à bras le corps, qu’il considérait le risque pour ce qu’il était, son état intérieur se calmait.

Après deux entretiens d’une heure, une belle distance avec le stimulus d’origine était en train de s’établir.

Les entretiens se déroulèrent bien, Anthony déclarant avoir été plutôt à l’aise.

Et le poste désiré a été obtenu ! 

 

(Exemple cité dans l'ouvrage "E.M.O.T.I.O.N.", page 268)