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Stabilité des conduites

L’ampleur des variations de comportement, en fonction des circonstances ou des personnes, détermine la plus ou moins grande stabilité de l’individu.

Dans l’apprentissage que chacun de nous fait des conduites de l’autre, celui de la stabilité, tout comme les autres caractéristiques du comportement, nécessite une prise d’information sur plusieurs situations dans le temps.

En réalité, c’est la reproductibilité d’un comportement face à telle ou telle situation qui renseigne sur la stabilité de la personne, sur la fiabilité de sa réponse face à l’événement.

Face aux distorsions, péripéties et difficultés en tous genres, la stabilité correspond à l’effort développé pour en limiter l’impact sur les conduites sur les autres.

Il est relativement aisé de se montrer stable dans ses conduites vis à vis des autres lorsque « tout va pour le mieux », cela ne nécessite pas d’attention, ni d’efforts ...

Par contre, maintenir la stabilité de ses conduites vis à vis des autres lorsque le vent souffle, que l’on est soi-même troublé par la situation, cela nécessite de l’attention et une éventuelle dépense d’énergie supplémentaire.

La stabilité s’exprime donc comme :

• La résistance face à la pression,
• La fiabilité des conduites et leur transparence pour les autres (plus une conduite est fiable plus elle est transparente puisque tout le monde peut à chaque instant l’identifier ou la reconnaître et donc la prévoir),
• La stabilité et la continuité du discours tenu en dépit de la variété des interlocuteurs

Le classement en 4 niveaux correspond de bas en haut de l'échelle à une résistance croissante aux pressions, un seuil de rupture de plus en plus élevé, une reproductibilité croissante des conduites et une continuité, une cohérence croissante du discours tenu face à la variété des interlocuteurs.

La gradation correspond ici encore à un nombre croissant d’éléments pris en compte : de soi-même jusqu'à l’impact possible sur l’environnement.